LE COLLECTIF NAKAMA

Créé en septembre 2021, Le Collectif NaKaMa réunit, aujourd’hui, des artistes qui souhaitent mutualiser, collaborer et coopérer autour de projets artistiques et pédagogiques dédiés aux arts du geste.
IIs partagent une même vision d’une pratique hybride des arts du geste et le sentiment de la nécessité du dialogue, de l’échange pour un décloisonnement des usages et des pratiques.

Chacun d’entre eux ont un parcours et des expériences distinctes. La mise en jeu de cette pluralité répond à leur besoin de placer la créativité au coeur de leur cheminement artistique et de leurs recherches autour des arts du Mouvement. L’action et l’interaction sont leurs maîtres mots : on vient comme on est, comme on s’est construit ; on fait avec ce que l’on a et avec qui est là ; chacun apprend de l’altérité … « je partage donc je deviens qui je suis . »

Quatre membres le composent à ce jour :

• Antoine Deheppe (circassien)
• Antoine Guillaume (circassien)
• Farid Ayelem Rahmouni (danseur, performeur, chorégraphe)
• Saief Remmide (danseur, chorégraphe)

SAIEF REMMIDE

Saief Remmide débute la danse par le Hip-Hop. Après de multiples compétitions à travers le monde au côté du groupe de Breakdance « Alliance », il souhaite également expérimenté des liens avec la danse contemporaine.

Il se forme à certaines techniques aux côtés de Kimson et Dedson du groupe Wanted Posse en HipHop, de David Zambrano (technique : Flying Low et Passing Though), de Damien Jalet, de Dimitri Jourde et des danseurs de la Cie Eastman – Sidi Larbi Cherkaoui (Damien Fournier & Niku Navala Chaudhary).

Il collabore ensuite avec différents chorégraphes et artistes tel que Rachid Ouramdane (« Tenir le Temps » et «Polices!»), Mourad Merzouki (« YoGeeTi »), Colette Priou (« Au-delà … de »), Redouane Gadamy (« À contre sens » et « Fragments »), Thô Anothai (« Ô »), Willi Dorner (« Bodies in urban spaces ») …

Aujourd’hui, Il porte un autre regard sur les danses dites « urbaines » et cherche à favoriser les rencontres pluridisciplinaires, les échanges et les réflexions autour des arts du geste : Art du cirque, Art martiaux. La notion de Lien anime les précédentes créations de Saief Remmide: ce qui rassemble, unifie, assimile, mais aussi ce qui contraint, entrave et asservi.

Il chorégraphie le duo «Issho Ni» en 2017, «NaKaMa» en 2018, le solo «Dédale», le duo dédié à l’espace public «Ex-Change» en 2021 et «Complex-us» en 2024.

A partir de 2018, il se forme également dans le domaine des neurosciences, en créant des ponts entre le mouvement et le corps de manière holistique : une approche des agilités mentales.

FARID AYELEM RAHMOUNI

Farid Ayelem commence sa formation en danse au CRR d’annecy à 17 ans. Après l’obtention d’un baccalauréat littéraire en cinéma audiovisuel, il intègre le conservatoire municipal Mozart à Paris puis le CNSMDP en tant que notateur du mouvement Benesh. Dès 2012 il crée le collectif Georges Lakhdar afin de développer son travail multimédia au croisement entre danse, cirque, art visuel et art digital. En 2011 il est sollicité pour développer la programmation artistique du festival Clignancourt danse sur les rails. il en aura la direction jusqu’en 2022.

A partir de 2013 Il est chorégraphe pour différents projets de cinéma, de théâtre, de danse, de cirque ou d’art digital ( Irina Brook, AMCB, Les filles du renard pâle, Florent Gouëlou…).

En 2020 Après plusieurs créations et voyages à l’étranger pour développer des projets de territoire (Tunis, tournée No logo festival de Carthage,Tunisie, Annis social centre Pori, Finlande. Omi Art center Gent Newyork…) il investit le consulat Voltaire à Paris, afin de créer des labos de recherche dramaturgique en danse verticale.

Il cofonde le Collectif NaKaMa cette même année.

Farid se définit comme kinésiographe. En d’autres termes, le danseur chorégraphe écrit pour mettre des éléments en mouvement : concepts, objets, personnes (…) Son travail est imaginé et conçu comme une écriture interactive et multimédia. Issu d’un milieu social prolétaire, il travaille régulièrement autour de questions relatives aux contraintes et limitations tout en explorant les possi- bilités de s’en émanciper. Les thématiques sociales et politiques nourissent par conséquent constamment son propos. En octobre 2022 il présente sa dernière pièce à Bonlieu scène nationale d’annecy intitulé Les Vertiges. Fruit du travail de recherche entamé pendant deux ans au consulat voltaire.

ANTOINE DEHEPPE

Antoine a grandi en Haute-Savoie, il pratique les arts du cirque depuis l’âge de 5 ans à l’École de cirque du Parmelan puis au sein de sa classe dite « Préparatoire ». Il intègre, ensuite, la formation professionnelle de Balthazar à Montpellier (3 ans) puis celle de L’Académie Fratellini (Paris).

Durant son parcours professionnalisant, il progresse dans différents domaines tels que l’acrobatie au sol, les portés acrobatiques, la voltige aérienne pour se spécialiser, notamment, en tant que porteur au cadre aérien. Au-delà de ces pratiques circassiennes, il explore divers domaines des arts du geste : la danse contemporaine, le hip-hop, les arts martiaux, le parcours, le burlesque corporel.

En juillet 2016, il co-fonde La Cie SID avec Inès Maccario avec laquelle il crée L’Ironie d’un saut (2017) et Contre-Temps (2020).
En 2017, il rejoint la compagnie Fallait Pas Les Inviter, avec laquelle il crée Avec ceux-ci ? En mai 2019, intègre le spectacle la DévORée de la compagnie Rasposo.

En septembre 2020, il débute la création d’Ex-Change avec Saief Remmide et co-fonde le Collectif NaKaMa.

ANTOINE GUILLAUME

Il est originaire de Haute Savoie. Après 17‑ans de pratique intensive du ski, il quitte sa région natale par la jonglerie et découvre la voltige à‑la‑bascule. Il rejoint le Centre National des‑Arts du Cirque de Châlons‑en‑Champagne et sort diplômé en 2010.

À sa sortie, il co-crée le Collectif De La‑Bascule avec 4 de ses‑camarades.

Aujourd’hui, il alterne entre création personnelle (en 2021 : Manolo et la Recherche du Bonheur à Bonlieu Scène nationale Annecy, dont il créera le comte illustré par la suite) et participation à des‑projets collectifs
(en 2021 : Ipsos Cie La Main de‑L’Homme).